L’algue de ton désir a dévoré mes rêves, brûlé jusqu’à l’ennui qui ternissait mon corps : sables mouvants de ma peau retrouvée, lames fascinantes d’une écume perlée au bord de l’ineffable Attente, lumière irriguée dans la palpitation secrète… Je me retrouve en toi et c’est notre naufrage !
Un reste de soleil picore les nuages, Un souffle de bonheur vient effleurer mon corps, La musique entre en moi, C’est presque une douleur, Et m’emmène au lointain de mes mélancolies… Tu es là, quelque part, mais je ne le sais pas !
Des ailes d’oiseaux morts Sur ma vie solitaire, Des larmes desséchées A force de douleur, Un désespoir si sourd Soudain illuminé : La vie est là Et l’Absolu me guette… Mon cœur cogne Et j’ai peur ! Un sourire, Pourtant, Semble embaumer le jour…
Il est d’autres tunnels que ceux de nos voitures, d’autres frémissements, d’autres vrombissements : humide et chaude en est l’entrée J’attends tes mains, Je me veux envahie, percée, embouteillée : Un doigt, deux doigts, trois doigts, Pour jaillir de ma source Et crier dans tes bras !
In meinen Augen willst du nicht versenken ? In meinen Armen willst du auch nicht bleiben ? Meinem ganzen Leben willst du nicht durchleuchten ? Ich bitte dich nicht, ich frage gar nichts ich warte auf dir, will nur was « du » willst : in diesem Ritt wählst du den Schritt ! langsam, geschwind ? inneren Blick betrachten wir und hoffen wir, ohne Entwurf und fahren wir mit Vertrauen : Alles « möglich » !
Avancer dans le piano ainsi que dans la mer, se laisser emporter par ses vagues de sons, de touches et de notes, étrangères et intimes : lumineuses déchirures, ineffable frémissement ! Ecouter ses propres doigts dans la lutte amoureuse impossible et sublime… Exaltation et Abandon !
La nuit est douce et le désir diffus : j’attends un baiser qui ne viendra pas…
Une pierre, un brin d’herbe, un nuage et l’espoir…
Ne pas vouloir, ne pas attendre, ne pas comprendre, ne pas rêver, ne pas souffrir : ne pas aimer ?
Le Temps n’existe plus : Papillon dans la Lumière Je palpite dans tes yeux…